7 stratégies pour le bien-être des tout-petits

Réussite des jeunes
15 novembre 2021 •  Par Centraide
Visuel de la grande semaine des touts petits

Centraide ajoute sa voix à celles de l’ensemble des partenaires qui souhaitent faire de la petite enfance une véritable priorité de société : les familles, les organismes communautaires, les milieux de garde, les écoles, les quartiers, les municipalités, les élus, sans oublier les milieux d’affaires.


« Lutter contre la pauvreté, c’est d’abord la prévenir en intervenant auprès des enfants et des familles. Investir en petite enfance de la grossesse jusqu’à l’entrée à la maternelle a des retombées positives durant des années. À l’inverse, grandir dans la pauvreté augmente le risque de cumuler des difficultés tout au long de la vie. En soutenant un réseau fort autour des enfants et des familles et en améliorant leurs conditions de vie, on offre aux tout-petits un passeport pour un meilleur avenir. Les bienfaits se répercutent de génération en génération. »

– Marie-Lyne Brunet,
Vice-présidente, Développement social, Centraide du Grand Montréal

Répondre à leurs besoins essentiels

Les tout-petits ont besoin d’être bien logés et bien nourris comme il se doit. Le coût des loyers, de plus en plus élevé, représente un obstacle pour bien des familles en situation de pauvreté. Mettre de la nourriture tous les jours sur la table quand le loyer absorbe une trop large part du revenu est parfois difficile. Subvenir à d’autres besoins comme l’habillement, le transport, les loisirs l’est tout autant.

Cuisines collectives, jardins collectifs, groupes d’achats, marchés solidaires, les organismes communautaires regorgent d’idées pour réduire la facture d’épicerie des familles en situation de pauvreté. Les ACEF (Association coopérative d’économie familiale) les aident à mieux gérer leur mince budget. Les comités logement les soutiennent si des problèmes se présentent et militent en faveur de logements plus abordables.

Appuyer les parents dans leur rôle

Les parents ont besoin de soutien et d’accompagnement, d’espaces où ils peuvent échanger avec d’autres parents et développer des compétences. Ils aiment s’impliquer et participer à des activités. Le réseau des organismes famille ou maisons de la famille implanté dans tous les quartiers du Grand Montréal offre une panoplie de services aux mères, aux pères et aux enfants : causeries, conférences, ateliers parents-enfants, découverte du quartier, haltes-répit, soutien aux familles de nouveau-nés, préparation à la maternelle, sorties familiales, cuisines collectives, activités intergénérationnelles.

Offrir des activités stimulantes

L’entrée à la maternelle est une étape cruciale de la réussite scolaire. Or, l’on sait qu’en milieu défavorisé, un enfant sur trois commence son parcours scolaire sans avoir les habiletés attendues. Parler, dessiner, découper, coller, socialiser, respecter une consigne, ça s’apprend! Divers ateliers sont offerts aux tout-petits plus vulnérables afin qu’ils puissent se développer pleinement et être prêts pour leur entrée à l’école.

Soutenir les jeunes familles monoparentales

Les familles monoparentales ont parfois l’impression que les journées n’en finissent plus : surcharge des tâches, fatigue mentale, isolement, manque de divertissement ou de temps pour penser à soi et bien sûr, préoccupations financières quand on est seul et qu’on a peu de revenus. Les jeunes familles monoparentales sont particulièrement vulnérables. Plusieurs organismes communautaires famille offrent du soutien qui tient compte des défis particuliers de ces familles. Ce soutien s’adresse aux mères comme aux pères.

Épauler les familles immigrantes

Assurer leur rôle parental sans le soutien d’un réseau familial et parfois sans repères constitue sans doute le principal défi des familles immigrantes. L’accès à l’information et aux ressources pouvant les aider est crucial. Autre défi majeur : l’accès à des services de garde abordables permettant aux parents d’entamer des démarches de francisation et d’intégration à l’emploi et aux tout-petits de socialiser avec leurs pairs, de pratiquer le français et de bénéficier d’activités éducatives. Des haltes-répit sont accessibles dans la majorité des organismes communautaires famille et dans ceux dont la mission vise l’accueil et l’intégration des personnes immigrantes et des réfugiées. Plusieurs initiatives permettent également à ces parents d’obtenir l’aide dont ils ont besoin pour traverser leur parcours migratoire.

Aider les familles dont les enfants ont des besoins particuliers

Certains enfants ont besoin de soutien particulier pour accomplir les activités du quotidien. Il peut s’agir d’enfants avec une déficience physique ou intellectuelle, tout comme ceux ayant un trouble du développement, de l’attention (TDAH), de langage ou d’apprentissage. Les parents d’enfants aux besoins particuliers ont des responsabilités plus grandes que la majorité des autres parents : soins supplémentaires et nombreux rendez-vous, notamment. Ils risquent davantage d’être surchargés et de vivre de l’isolement social. Plusieurs organismes communautaires ont pour mission de soutenir ces parents et leurs enfants en leur offrant des activités adaptées, du répit, de l’accompagnement, des groupes d’entraide, etc., en plus d’œuvrer à la défense de leurs droits.

Développer des quartiers où il fait bon vivre

Jouer dans la ruelle en toute sécurité, côtoyer d’autres familles au parc, cultiver dans un jardin collectif, avoir accès à un centre communautaire et à une école tout près de la maison, se déplacer aisément d’un endroit à l’autre sont autant d’éléments qui favorisent le bien-être des familles et des tout-petits. Les 38 tables de quartier et CDC (Corporations de développement communautaire) que nous soutenons unissent les citoyens et les organisations afin d’améliorer le cadre et les conditions de vies dans les quartiers. Ils se mobilisent autour d’enjeux liés au logement, à l’alimentation, à la scolarisation, au transport, à l’aménagement urbain, etc.