En proie au stress et à des difficultés à s’organiser, Tiana a pu reprendre le contrôle de ses études et retrouver confiance grâce au soutien structurant offert par un organisme communautaire.
Tiana a 16 ans. Elle est en secondaire 4, brillante, disciplinée et motivée. Aujourd’hui, tout semble couler de source. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. « J’étais anxieuse. Je savais que je voulais réussir, mais je ne savais pas par où commencer. J’étais désorganisée », raconte-t-elle.
Au Québec, 20 % des élèves du secondaire présentent un trouble anxieux.
En secondaire 2, bien qu’elle obtienne de bons résultats, elle commence à perdre pied. Les devoirs s’accumulent, les matières se chevauchent et l’anxiété liée à la performance fait son apparition. Quand un obstacle se présente, elle a le réflexe d’abandonner ce qu’elle fait pour se tourner vers autre chose, sans jamais réellement compléter ce qu’elle débute.
C’est à cette période qu’elle franchit pour la première fois les portes d’un organisme communautaire de son quartier qui offre du soutien scolaire gratuit et personnalisé. Elle y trouve un espace structuré, calme, et surtout, une écoute attentive. « Là-bas, tout le monde travaille en silence. Il n’y a pas de distractions. Et s’il y a un problème, tu lèves la main et un tuteur vient t’aider. »
Ce cadre bienveillant transforme sa façon d’apprendre. Deux soirs par semaine, Tiana s’installe au local pour avancer ses devoirs, poser ses questions et consolider sa compréhension. Grâce à l’accompagnement, elle apprend à prioriser ses matières, à mieux gérer son temps, et surtout, à faire les choses dans l’ordre. Elle peut enfin souffler. « Maintenant, je travaille efficacement, et quand je rentre chez moi, je peux relaxer », dit-elle.
« Grâce au soutien que j’ai reçu, j’ai appris à mieux m’organiser… et à croire en moi. Ce que j’ai acquis me suivra toute ma vie. »
Véritable milieu de vie
Mais cet organisme représente plus qu’un endroit pour faire ses devoirs. À 17 h 30, des plats sont servis aux jeunes qui n’ont pas le temps de retourner à la maison. Des activités sportives sont aussi proposées : judo, basketball… autant d’occasions de bouger et de tisser des liens. À l’approche des examens, l’organisme offre des outils concrets pour réduire le stress, comme des techniques de respiration ou de priorisation pour mieux planifier les révisions. « Ils nous ont même remis un calendrier d’étude. Ça a l’air banal, mais ça change tout », souligne l’adolescente.
Aujourd’hui, forte de ce qu’elle a appris, Tiana agit à son tour comme pair aidante au sein de l’organisme. Elle accueille les nouveaux jeunes, les accompagne dans leurs devoirs, répond à leurs questions. Elle redonne, et ça lui fait sincèrement plaisir.
« Je me sens fière. C’est beau de pouvoir aider les autres, comme on m’a aidée, confie-t-elle. Plus tard, j’aimerais peut-être faire des études en sciences ou en médecine. Tout ce que j’ai acquis ici, je vais le garder pour le reste de ma vie. »
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