Petite-Bourgogne
Coup d’Ĺ“il sur
Petite-Bourgogne

Découvrez quelques chiffres clés
👨🏻‍🦱 Population – croissance marquée et présence de jeunes adultes
Entre 2016 et 2021, le quartier Petite-Bourgogne a enregistré l’une des croissances de population les plus importantes de l’île de Montréal (40 % contre 3 % à Montréal), en partie grâce à l’intégration du secteur de Griffintown, qui représente près de la moitié de la population du quartier. Les jeunes adultes de 18 à 34 ans représentent 38 % de la population contre 26 % à Montréal, tandis que les proportions d’enfants (0-17 ans) et d’aînés sont nettement inférieures aux moyennes montréalaises. Cette forte présence de jeunes adultes est caractéristique des quartiers centraux de Montréal, dont plusieurs quartiers du Sud-Ouest.
👩‍👧 Familles monoparentales – forte présence
42 % des familles du quartier sont monoparentales, contre 31 % à Montréal, ce qui représente 950 familles. Trois quarts d’entre elles résident dans le voisinage de Petite-Bourgogne (700 familles), où le taux de monoparentalité atteint 44 %, comparativement à 38 % à Griffintown.
👴 Personnes vivant seules et aînés solo – forte présence
La Petite-Bourgogne se distingue par un taux de personnes vivant seules de 29 % (contre 19 % à Montréal), atteignant 37 % dans le secteur de Griffintown. Chez les aînés, environ la moitié vit seule dans les deux secteurs, mais le voisinage de Petite-Bourgogne compte nettement plus d’aînés dans cette situation (805 contre 165 à Griffintown).
📍 Pauvreté et inégalités – fortes disparités
Comme à Montréal, 11 % de la population du quartier est à faible revenu, soit 10 % dans Griffintown et 12 % dans Petite-Bourgogne. Le quartier connaît un fort embourgeoisement : un quart de sa population figure désormais parmi les 20 % les plus fortunés du Grand Montréal, ce qui explique la baisse importante du faible revenu (-57 % en cinq ans) et contribue aux fortes inégalités. Le quartier compte 2 315 personnes à faible revenu, dont plus de 60 % résident dans le voisinage de Petite-Bourgogne.
✏️ Diplomation des jeunes – taux parmi les plus faibles de MontrĂ©alÂ
Bien que peu nombreux, les élèves du secondaire font face à des défis importants en matière de diplomation. Leur taux de réussite, l’un des plus faibles de l’île, s’élevait à 69 % en 2023, nettement en dessous de la moyenne montréalaise (84 %). Ce taux a diminué au cours des deux dernières années, passant de 75 % en 2021 à 69 % en 2023. La Petite-Bourgogne, comme plusieurs quartiers du Sud-Ouest, affiche des taux de diplomation inférieurs à la moyenne montréalaise.
🏢 Logement – forte proportion de logements subventionnés
Près d’un tiers (30 %) des logements du quartier sont subventionnés, ce qui représente le deuxième taux le plus élevé à Montréal, bien au-dessus de la moyenne montréalaise (8 %). Ces logements comprennent tous ceux dont le coût du loyer est déterminé selon le revenu (logements sociaux, HLM, programme Supplément au loyer, etc.).

Tableau de bord
Découvrez ce tableau de bord qui donne accès à un large éventail de données locales — démographiques, socioculturelles, socioéconomiques et liées aux conditions de vie.
