Appel de projets en mutualisation

Pour présenter une demande, les organisations doivent remplir le formulaire en ligne. Le formulaire permet de joindre le rapport d’activité et les états financiers. Toutes les informations peuvent être transmises en français ou en anglais.

Dans un souci d’équité, de diversité et d’inclusion, il est aussi possible de :

• transmettre une vidéo ou un fichier audio en remplacement du formulaire écrit ;
• réaliser une entrevue enregistrée avec une personne conseillère de Centraide, avec possibilité de réviser ensuite le contenu produit. Un service d’interprète en LSQ peut être offert pour faciliter la communication.

Important : Quel que soit le format choisi, merci de répondre à l’ensemble des questions figurant dans le formulaire. Nous les avons regroupées dans ce document PDF.

Si vous souhaitez transmettre une vidéo, veuillez s’il vous plaît nous en informer à l’adresse [email protected] afin que nous puissions vous guider et vous communiquer les directives.

Pour le dépôt de votre projet, vous pouvez :

• Soumettre la documentation requise dans la langue de votre choix, en français ou en anglais.
• Remplacer le formulaire écrit par une vidéo ou un fichier audio.
• Réaliser une entrevue enregistrée avec une conseillère ou un conseiller de Centraide, puis réviser ensemble le contenu rédigé. Un service d’interprétation en LSQ est également disponible durant cette démarche.

Important : Quel que soit le format choisi, merci de répondre à l’ensemble des questions figurant dans le formulaire. Nous les avons regroupées dans ce document PDF.

Pour participer au Parcours en mutualisation :

• Les outils de travail fournis durant l’accompagnement sont disponibles en français et en anglais.
• Les ateliers ainsi que l’accompagnement personnalisé peuvent être offerts en anglais, et un service d’interprétation en LSQ peut également être mis à votre disposition.

Si vous avez un besoin spécifique que nous n’avons pas anticipé, n’hésitez pas à nous en informer afin que nous puissions vous accompagner et assurer un accès équitable au Parcours en mutualisation.

La mutualisation désigne la mise en commun de « quelque chose » entre au moins deux parties. Elle vise un enrichissement collectif, fondé sur un esprit de partage et de réciprocité. La mutualisation peut prendre différentes formes, notamment :

• Des services : étendre les services d’un organisme à un autre pour rejoindre une plus grande clientèle.
• Des ressources humaines : partager une ressource humaine entre plusieurs organismes afin de compléter un temps partiel et d’améliorer les conditions de travail.
• De l’équipement et des technologies : prêter ou louer des outils, véhicules ou équipements à différentes organisations, ou utiliser conjointement une même plateforme ou un service informatique.
• De l’expertise et des connaissances : offrir des formations communes à plusieurs organisations ou partager une plateforme de transfert de savoirs.
• Des locaux : mettre en commun des bâtiments ou espaces utilisés par plusieurs organismes.

Une impulsion de mutualisation correspond au point de départ d’un projet commun. Elle correspond à un besoin commun ou une situation partagée entre plusieurs organisations, qui ouvre la voie à la mise en place d’une solution collective.

Cette impulsion représente la motivation principale qui pousse les groupes à envisager la mutualisation. Elle peut être d’ordre opérationnel, stratégique ou liée à des valeurs partagées.

Il est essentiel d’identifier clairement les objectifs que les partenaires souhaitent atteindre grâce à cette mutualisation, car cela guidera les prochaines étapes du projet.

Dans le cadre du développement des communautés, les termes « projet collectif » et « projet de mutualisation » sont parfois utilisés de manière interchangeable ou confondu. Pourtant, ils renvoient à des dynamiques distinctes, bien qu’apparentées.

Le projet collectif

Un projet collectif est une initiative portée conjointement par plusieurs acteurs — organismes, institutions, citoyens, etc. — qui partagent une vision commune et souhaitent répondre à un enjeu social ou territorial. Il repose souvent sur la concertation, la mobilisation et la co-construction.

L’objectif est de générer un impact collectif, par exemple en développant un nouveau service, en animant un quartier ou en déployant une stratégie territoriale.

Exemple : un projet visant à améliorer la sécurité alimentaire dans un quartier, réunissant plusieurs organismes communautaires, une table de concertation et des citoyens.

Le projet de mutualisation

Un projet de mutualisation repose sur la mise en commun de ressources entre deux organisations ou plus. Il constitue une réponse stratégique visant à améliorer l’efficacité, la pérennité ou la capacité d’action des partenaires.

La mutualisation peut concerner des ressources humaines, des locaux, des services, des outils technologiques, voire des structures de gouvernance.

Exemple : deux organismes qui partagent une ressource en communication ou qui fusionnent leur service d’accueil pour mieux desservir leur clientèle respective.

En résumé

Laboratoire conseil est une OBNL spécialisée en accompagnement, services-conseils et formation, œuvrant depuis plusieurs années auprès des organisations d’économie sociale et d’action communautaire.

Son équipe multidisciplinaire possède une expertise approfondie en gouvernance, développement stratégique, gestion des ressources humaines et organisation du travail.

Reconnu pour son approche humaine et collaborative, Laboratoire conseil se distingue particulièrement par son engagement et son savoir-faire en mutualisation, qu’il développe activement depuis plusieurs années.

Le Parcours en mutualisation propose une série de 9 ateliers de formation et d’échanges entre pairs, intégrant plusieurs approches alliant à la fois « communauté de pratiques », « codéveloppement », formation et exercices pratiques sur le thème de la mutualisation.

Chaque atelier est centré autour d’un thème, avec la présentation de contenu visant à susciter la réflexion chez les participants. Des exercices pratiques sont également proposés pour alimenter et structurer cette réflexion.

La séquence des ateliers est conçue pour accompagner les participants dans leur processus de mutualisation et leur permettre de réaliser, en tout ou en partie, la mise en œuvre du projet de mutualisation dans lequel ils sont déjà engagés.

Les ateliers 1 et 2 constituent une mise à niveau de la démarche de mutualisation.

Les ateliers 3 à 8 sont dédiés à l’analyse, à l’orientation stratégique et à la mise en œuvre de cette démarche.

L’atelier 9 vient clôturer le parcours en permettant à chaque groupe de présenter son plan d’action, soit une feuille de route visant l’aboutissement de leur projet de mutualisation, quelle que soit sa nature.

L’animation des ateliers est assurée par une équipe senior expérimentée, composée de personnes possédant à la fois des connaissances empiriques et théoriques sur les processus de collaboration, de réflexion, de production et de mobilisation.

Une banque de 30 heures de coaching par groupe est disponible pour offrir un suivi personnalisé à chaque équipe.

Les participants ont accès au contenu, aux exercices ainsi qu’aux outils adaptés à leur projet grâce à une plateforme en ligne gratuite via Google Classroom.

Le Parcours en mutualisation est offert sous forme d’ateliers virtuels, facilitant la participation du plus grand nombre, avec un dernier atelier se déroulant en présentiel pour clore en beauté ce parcours exigeant. Chaque atelier dure 3 heures.

L’image suivante situe le Parcours en mutualisation dans le cadre plus large d’un processus de projet de mutualisation.

Le Parcours en mutualisation s’adresse à des organisations ayant déjà identifié l’objet de la mutualisation ainsi que ses partenaires. Ces organisations sont alors prêtes à définir leur stratégie de mise en œuvre, à préciser les actions opérationnelles, à détailler les principes d’une entente de collaboration afin de réaliser pleinement la mutualisation selon une feuille de route commune.

Au terme du Parcours en mutualisation

Les groupes disposeront d’une feuille de route pour la mise en œuvre de la mutualisation, comprenant :

• Une vue d’ensemble du projet (le « Nous », les parties prenantes, les valeurs, les principes et la structure de gouvernance)
• Les principes d’une entente de mutualisation
• Les principales actions à réaliser, de différentes intensités
• Le budget de réalisation et de pérennisation du projet
• Le cadre d’évaluation régulière du projet

Le Parcours en mutualisation exige un engagement sérieux et s’adresse à des projets mûrement réfléchis et concertés. Il est fortement recommandé que les conseils d’administration de chacune des organisations soient pleinement informés du niveau d’effort et du temps requis pour y participer.

À chaque activité, la présence d’au moins une personne provenant d’au moins deux organisations impliquées est requise, car les ateliers sont conçus pour favoriser la participation active et les échanges entre les organisations et leurs partenaires.

En plus de la participation aux ateliers, le Parcours en mutualisation demande du temps de travail supplémentaire pour structurer divers aspects opérationnels du projet. Ce travail entre les séances est essentiel pour assurer une progression continue, approfondir les réflexions amorcées en atelier, et arriver préparé à la rencontre suivante. À titre indicatif, ce travail intersession pourrait représenter environ 3 heures pour au moins une personne de deux organisations participantes ou plus. Ces périodes doivent être mises à profit pour consolider les acquis, coordonner les tâches à accomplir et garantir que chaque étape du projet soit menée de manière rigoureuse et concertée.

Les personnes participantes doivent être en mesure de prendre certaines décisions relatives au projet, notamment lors de la cartographie de la gouvernance. Il est donc fortement recommandé d’impliquer des personnes occupant des fonctions de gestion ou de coordination dans le processus.

Le calendrier du Parcours en mutualisation est le suivant :

• 2e semaine de décembre : Lancement de la cohorte (date et heure à préciser)
• 15 janvier, 9 h à 12 h : Atelier 1 (en présence)
• 29 janvier, 9 h à 12 h : Atelier 2 (virtuel)
• 12 février, 9 h à 12 h : Atelier 3 (virtuel)
• Entre le 13 février et le 11 mars : 1 heure de coaching minimum obligatoire
• 12 mars, 9 h à 12 h : Atelier 4 (virtuel)
• 26 mars, 9 h à 12 h : Atelier 5 (virtuel)
• 9 avril, 9 h à 12 h : Atelier 6 (virtuel)
• Entre le 9 avril et le 14 mai : 1 heure de coaching minimum obligatoire
• 15 mai, 9 h à 12 h : Atelier 7 (virtuel)
• 29 mai, 9 h à 12 h : Atelier 8 (virtuel)
• 18 juin, 9 h à 12 h : Atelier 9 (en présence)

Centraide dispose d’une enveloppe totale de 400 000 $ destinée à soutenir les projets. Le montant accordé à chaque projet variera selon son envergure, sa faisabilité et son impact présumé. À titre indicatif, les projets financés lors de la première cohorte ont bénéficié d’un soutien variant entre 25 000 $ et 100 000 $.

La durée maximale du projet est de 18 mois. Il se déploiera selon votre rythme, en fonction de vos besoins.

• Un état des dépenses réelles sera demandé à mi-parcours et à la fin du projet.
• La remise de la feuille de route ou de la présentation réalisée lors du dernier atelier du Parcours en mutualisation, incluant l’ajustement du budget.
• Un rapport minimal sur les effets du projet.
• Une rencontre avec Centraide suite à la remise du rapport.

Dépenses admissibles

• Personnel (salaires et coûts liés à l’emploi)
• Frais liés aux services professionnels
• Matériel et fournitures directement liés au projet de mutualisation
• Frais de déplacement
• Équipement lié aux projets
• Formations et événements
• Frais d’administration

Dépenses non admissibles

• Dépenses engagées avant le 8 décembre 2026
• Achat de bâtiments ou de locaux, frais immobiliers

Dans un premier temps, les documents transmis ainsi que le formulaire complété seront examinés selon les critères d’éligibilité établis.

Dans un second temps, une analyse détaillée des réponses au formulaire sera réalisée en collaboration avec Laboratoire Conseil. Cette étape vise à cibler les projets correspondant à l’étape de l’impulsion de la mutualisation et à évaluer leur impact potentiel.

Les critères suivants seront analysés :

1. Réflexion collective : Une démarche conjointe de réflexion a été engagée entre les organisations impliquées.
2. Identification des besoins : Les besoins de chaque organisation participante ont été clairement définis.
3. Définition d’objectifs communs : Des objectifs communs, partagés par tous les partenaires, ont été établis.
4. Engagement relationnel : Des rencontres ont eu lieu pour instaurer un dialogue et une compréhension mutuelle entre les partenaires.
5. Connaissance mutuelle : Les partenaires connaissent bien les missions, activités, modes de fonctionnement et gouvernance de chacun.
6. Implication des conseils d’administration : Les conseils d’administration des organisations concernées sont informés et ont été consultés ou impliqués.
7. Impacts anticipés : Les effets attendus du projet pour les organisations et les bénéficiaires ont été identifiés.
8. Défis anticipés : Les principaux obstacles à la mutualisation ont été recensés et pris en compte dans la planification.
9. Conditions gagnantes : Les décideurs clés ont été identifiés et se sont engagés à participer à tous les ateliers et séances de coaching (voir section dédiée).
10. Budget : Le budget estimé est réaliste et cohérent avec le projet.

Dans un troisième temps, l’équipe de conseillers en planification et développement social de Centraide effectuera une analyse visant à prioriser les projets alignés avec les champs d’action et les priorités de Centraide, notamment en matière d’équité, de diversité et d’inclusion. Cette étape vise aussi à garantir une redistribution équitable des fonds. Cette étape permettra également d’évaluer la pertinence des besoins exprimés ainsi que les capacités de mise en œuvre, notamment l’engagement des partenaires.

Enfin, la sélection finale sera réalisée conjointement par les responsables du Parcours en mutualisation de Centraide et par Laboratoire Conseil.

• Pour le présent et l’avenir des jeunes
• Pour des conditions de vie décentes
• Pour des communautés inclusives
• Pour un tissu social fort et solidaire

Pour plus de détails, veuillez vous référer à notre page web.

• Le développement des communautés est une approche globale et intégrée, où les dimensions sociale, économique, culturelle et environnementale évoluent de façon interconnectée, sans qu’aucune ne prédomine.
• Il repose sur la collaboration entre les citoyens, les organismes communautaires, les institutions (municipalités, santé, éducation, etc.), les entreprises et d’autres acteurs concernés.
• En somme, il s’agit de la capacité des personnes à se rassembler et à agir ensemble.