Le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM) représente la plus importante concertation régionale en itinérance au Québec. Il incarne une véritable force collective dans la lutte pour prévenir et réduire l’itinérance à Montréal et dans ses environs, qui cherche des solutions, tire la sonnette d’alarme et trace des chemins vers une société où personne n’est laissé pour compte.
« La plus grande force du RAPSIM, je dirais que c’est le vaste réseau qu’on représente. Il y a plus de 105 organismes communautaires qui travaillent en prévention et en réduction de l’itinérance partout à Montréal », explique Annie Savage, directrice de l’organisme.
Une réalité qui change
La crise de l’itinérance est aujourd’hui plus visible que jamais dans la grande région de Montréal. De plus en plus présente, aussi bien sur l’île qu’en périphérie, cette réalité change de visage. Alors qu’elle semblait autrefois concerner principalement les hommes adultes, l’itinérance touche désormais de plus en plus de jeunes, de femmes, de personnes âgées, et même de familles, reflet de la pauvreté et de la crise du logement. Les situations vécues sont également de plus en plus complexes, en raison des problèmes de santé mentale et des effets dévastateurs des drogues. Cette diversification des profils touchés met en évidence l’importance d’intervenir sur plusieurs fronts et la nécessité d’un travail concerté pour répondre efficacement aux besoins diversifiés.
Sortir de sa zone de confort : une collaboration révélatrice avec Centraide
En travaillant avec Centraide, le RAPSIM a découvert l’importance d’engager un dialogue plus large avec des acteurs parfois éloignés de la cause de l’itinérance.
« Ce qu’on apprend en collaborant avec Centraide, c’est l’importance de sortir de notre zone de confort. (…) Pour vraiment changer la société, on ne peut pas le faire juste avec des personnes qui sont déjà converties », affirme Annie Savage. Cette approche audacieuse élargit les perspectives, permettant d’aborder la lutte contre l’itinérance sous un angle collectif.
Une vision pour l’avenir : reconnaître et mieux soutenir
L’un des rêves d’Annie Savage pour l’avenir est de voir l’ensemble du réseau communautaire bénéficier d’un soutien financier stable, prévisible et à la hauteur des besoins. Elle souhaite aussi une plus grande reconnaissance du rôle central de ces organismes dans la transformation sociale.
Annie Savage, directrice du RAPSIM, partage son expérience avec Centraide et sa vision pour l’avenir dans cette vidéo inspirante.
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À go, on Centraide
Soutenir un réseau de plus de 375 organismes communautaires, c’est aussi favoriser une société inclusive et sans pauvreté.