Accompagner les personnes ayant une déficience intellectuelle pour bâtir une société plus inclusive

Inclusion sociale
Besoins essentiels
18 mars 2022 •  Par Centraide
Fillette, semaine de la déficience intellectuelle

Centraide du Grand Montréal travaille sans relâche afin de rendre visibles les enjeux sociaux les plus importants, et de donner à chacun et à chacune les moyens d’améliorer les conditions de vie des personnes les plus vulnérables tout en bâtissant des communautés inclusives.

Parmi les nombreux enjeux qui jalonnent le parcours des personnes aidées figure la déficience intellectuelle. Les problématiques rencontrées par ces personnes et leur entourage méritent grandement d’être mises en lumière. 

Pour cela, rendez-vous à Pointe-Claire, dans un organisme soutenu par Centraide qui aide les personnes ayant une déficience intellectuelle ainsi que leurs familles. 

L’ Association de l’Ouest-de-l’Île pour les handicapés intellectuels – WIAIH a pour objectif d’améliorer la qualité de vie des familles et des personnes de l’Ouest-de-l’Île vivant avec l’autisme ou avec une déficience intellectuelle et de faciliter leur intégration sociale. Cet organisme travaille également à modifier la perception qu’ont les gens des personnes qui vivent avec un handicap intellectuel.


Les clés de la réussite : une approche adaptée et beaucoup de respect

Le WIAIH, grâce à son centre de développement Pat Roberts, offre une halte-garderie adaptée pour les enfants de 0 à 6 ans ayant des besoins particuliers.  

« Pour nous, tout enfant qui a besoin de ce service est un individu unique avec un potentiel qui reste encore à découvrir. On voit souvent des obstacles en termes de développement du langage, de leurs habiletés à intégrer un type d’environnement (possiblement due à des différences sensorielles) qui font qu’une classe dans un milieu de garde “normal” peut-être difficile à gérer. Pour les éducatrices et éducateurs qui n’ont pas la même formation que nous, ça peut être difficile d’être confronté à un enfant qui ne comprend pas ou qui ne répond pas à ce qu’on lui demande de faire. »

― Lyne Charlebois
Directrice générale, Association de l’Ouest-de-l’Île pour les handicapés intellectuels – WIAIH.

Une structure pour l’épanouissement des enfants et la sérénité des parents

« Pour vous donner un exemple, ma vie quotidienne avait l’air de ça : je laissais mon enfant à la garderie à 9 h et on m’appelait à 10 h pour que je vienne le chercher parce qu’il pleurait tout le long et que pour certaines raisons, il n’arrivait pas à le contrôler.  

Maintenant, même si je ne le laisse que pour des demi-journées, au moins je sais que pendant les trois prochaines heures, je peux sortir sans crainte. Ça me permet aussi d’avoir une meilleure connexion avec ma conjointe – on peut parler un peu de la vie et planifier les autres choses que nous avons à faire. »

« Pour moi, le plus important c’est juste le fait de trouver une plateforme qui veut accueillir mon fils. Ça fait toute une différence, parce qu’en tant que parent, quand on te dit que ton enfant ne s’intègre pas dans un milieu, tu le sens complètement qu’il est rejeté. Et ce n’est pas qu’il est méchant, c’est vraiment quelqu’un qui a besoin d’un adulte ou des gens pour pouvoir le comprendre et pouvoir le guider au fur et à mesure. »

― Jesus
Papa d’un enfant qui fréquente le Centre Pat Roberts

Un soutien inestimable

« Quand une famille se présente chez nous, juste de savoir que quelqu’un est là, un genre de filet de sureté, qui va les accompagner, il n’y a pas de prix pour ça. Alors, un don qui est fait chez Centraide, qui se rend chez WIAIH permet d’améliorer la vie non seulement de l’enfant, mais aussi de la famille dans son entier. » ― Lyne Charlebois, directrice générale, Association de l’Ouest-de-l’Île pour les handicapés intellectuels – WIAIH. 

Lorsque cet organisme reçoit 10 000$, cela lui permet d’offrir à quatre jeunes enfants de moins de cinq ans des services de stimulation trois jours par semaine pendant un an.